Avant de monter la cuisine, il a fallu monter la cuisine… Je m’explique : l’appartement est au 5ème étage sans ascenseur, et l’ascension de tous ces éléments qui composent le mobilier de la cuisine est quelque chose que j’ai redouté dès l’instant où j’ai réalisé la quantité de matière que le mobilier de la cuisine représente. Mais j’ai pu compter sur une équipe de déménageur.euses émérite à laquelle je veux rendre un hommage vibrant, car je n’aurai jamais pu le faire sans eux.
A Julie Chopin, un immense merci pour ta clairvoyance et ton courage. Ta clairvoyance de m’avoir prévenu que jamais nous ne parviendrons à tout monter à 2. Ton courage de ne pas reculer devant la tâche quand 2 jours avant je n’avais encore contacté personne.
A Noémie Loisant, pour avoir été à la fois le métronome et le maillon essentiel d’une chaîne humaine redoutable d’efficacité, un immense merci !
A Louis Boulanger, pour avoir mis à ma disposition tes biceps dont la robustesse n’a d’égal que l’intensité de ta détermination, un immense merci également !
Enfin, j’en profite pour remercier le meilleur plombier du grand-Est pour ses nombreux coups de main tout au long de ce chantier.
A Anthony Doga, pour tes conseils, ta générosité, ton aide à répétition et les nombreux outils que tu m’as prêtés, un immense merci !
La cuisine acheminée jusqu’à destination, il est temps de commencer le montage pour de bon.
Dans un premier temps, les caissons sont assemblés et le caisson latéral est ajusté sur mesure pour encastrer la chaudière.
Vient ensuite le moment de fixer les charnières sur les portes de placard et les caissons puis de mettre les caissons équipés à leur place définitive. A ce stade le résultat prend forme très rapidement et c’est exaltant, il faut bien le dire !
Je précise également que je n’étais pas serein les premières heures après avoir fixé au mur les caissons hauts. Même si j’ai pris toutes les précautions nécessaires, ces derniers étant très lourds, j’avais peur d’être réveillé au milieu de la nuit par un bruit de fracas et de découvrir le mur arraché… Mais ce ne furent que de vaines inquiétudes (et tant mieux !)
La suite fut moins acrobatique mais pas moins riche en doute : après une première passe de carrelage couvrant les 3/4 du mur, j’en ai ajouté le lendemain une seconde pour le couvrir entièrement (pour des raisons purement esthétiques).
Enfin, les dernières finitions. Elles permettent entre autre de fixer un profilé métallique pour raidir la plus longue des portes de placard qui fléchit.
Je vous passe les derniers aménagements pour les ustensiles, et autres appareils électroménagers (four, réfrigérateur, micro-onde) qui sont plus de l’ordre de l’aménagement que du montage en lui-même.
Et maintenant, sous vos yeux ébahis, je vous présente la cuisine terminée ici !