[LA CUISINE] #4 LE MONTAGE

Avant de monter la cuisine, il a fallu monter la cuisine… Je m’explique : l’appartement est au 5ème étage sans ascenseur, et l’ascension de tous ces éléments qui composent le mobilier de la cuisine est quelque chose que j’ai redouté dès l’instant où j’ai réalisé la quantité de matière que le mobilier de la cuisine représente. Mais j’ai pu compter sur une équipe de déménageur.euses émérite à laquelle je veux rendre un hommage vibrant, car je n’aurai jamais pu le faire sans eux. 

A Julie Chopin, un immense merci pour ta clairvoyance et ton courage. Ta clairvoyance de m’avoir prévenu que jamais nous ne parviendrons à tout monter à 2. Ton courage de ne pas reculer devant la tâche quand 2 jours avant je n’avais encore contacté personne.

A Noémie Loisant, pour avoir été à la fois le métronome et le maillon essentiel d’une chaîne humaine redoutable d’efficacité, un immense merci !

A Louis Boulanger, pour avoir mis à ma disposition tes biceps dont la robustesse n’a d’égal que l’intensité de ta détermination, un immense merci également !

Enfin, j’en profite pour remercier le meilleur plombier du grand-Est pour ses nombreux coups de main tout au long de ce chantier.

A Anthony Doga, pour tes conseils, ta générosité, ton aide à répétition et les nombreux outils que tu m’as prêtés, un immense merci ! 

La cuisine quitte l'atelier de Xirocourt.
Le salon devient la pièce de stockage (1)
Le salon devient la pièce de stockage (2)

La cuisine acheminée jusqu’à destination, il est temps de commencer le montage pour de bon. 

Dans un premier temps, les caissons sont assemblés et le caisson latéral est ajusté sur mesure pour encastrer la chaudière.

Que le montage commence !
Assemblage des caissons
La chaudière dissimulée

Vient ensuite le moment de fixer les charnières sur les portes de placard et les caissons puis de mettre les caissons équipés à leur place définitive. A ce stade le résultat prend forme très rapidement et c’est exaltant, il faut bien le dire !

Je précise également que je n’étais pas serein les premières heures après avoir fixé au mur les caissons hauts. Même si j’ai pris toutes les précautions nécessaires, ces derniers étant très lourds, j’avais peur d’être réveillé au milieu de la nuit par un bruit de fracas et de découvrir le mur arraché… Mais ce ne furent que de vaines inquiétudes (et tant mieux !)

Fixation des charnières et assemblage des portes sur les caissons
Fixation des caissons hauts (merci Julie et Tony pour votre aide !)
Installation des coulisses et fixation des tiroirs

La suite fut moins acrobatique mais pas moins riche en doute : après  une première passe de carrelage couvrant les 3/4 du mur, j’en ai ajouté le lendemain une seconde pour le couvrir entièrement (pour des raisons purement esthétiques).

Installation du plan de travail, de la plaque de cuisson et de l'évier.
Le carrelage est collée et les prises déplacées (ici aussi, merci Tony pour le gros coup de main !)
Le joint prévu pour laisser le plan de travail de se dilater s'avère trop généreux. Il est comblé avec une lame de bois et recouvert de pâte à bois par la suite.

Enfin, les dernières finitions. Elles permettent entre autre de fixer un profilé métallique pour raidir la plus longue des portes de placard qui fléchit.

Interface mur sud de la cuisine / bloc menuiserie de la cuisine
Transport du profilé métallique en bus. Qui a besoin d'une voiture individuelle en ville ?
Le profilé fixé est trop fin et ne permet pas de redresser la porte. Ici, il se tord sous la flexion qu'il tente de reprendre. Je dois en récupérer un autre plus épais, en bus évidemment !

Je vous passe les derniers aménagements pour les ustensiles, et autres appareils électroménagers (four, réfrigérateur, micro-onde) qui sont plus de l’ordre de l’aménagement que du montage en lui-même.

Et maintenant, sous vos yeux ébahis, je vous présente la cuisine terminée ici !

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